Tout près des gorges de l'Auvézère, dans le Nord Est de la Dordogne se trouve un ancien bassin industriel comportant des forges et une papeterie : La papeterie de VAUX.
Toutes ces installations n'ont plus d'activité industrielle, mais offrent au touriste une vue de ce qui se faisait au début du siècle dernier.
La pâte, à base de paille de seigle, est travaillée sous deux paires de meule en granit, après un traitement au lait de chaux vive. De là, elle prend le chemin pour Vaux, où l’attend une machine à papier en continu très élaborée pour l’époque et pour le lieu : des piles, ou cuves, dites « hollandaises » broient la pâte sous des cylindres à lames de bronze ; une machine « à la forme ronde » entraîne sans interruption la pâte sous forme d’une feuille continue ; le papier s’enroule en bobines, après avoir séché au dessus de cylindres chauffants alimentés par de la vapeur produite par de vastes chaudières…L’ensemble des machines, fabriqué à Limoges et Angoulême, était mu par les deux roues à augets, fournissant l’intégralité de l’énergie nécessaire.
Comme toujours, tout à main levée en lumière ambiante.
-1- L'arrivée sur le site en pleine campagne : EM-1, 12-60 à 17 mm, f 3,1 au 1/1600 s 320 Iso
-2- La feuille entraînée par des feutres est essorée : EM-1, 12-60 à 12 mm, f 2,8 au 1/40 s 1600 Iso
-3- Puis elle est séchée par des cylindres chauffés à la vapeur d'eau : EM-1, 9-18 à 9 mm, f 4 au 1/13 s 1600 Iso
-4- Détail des rouleaux : EM-1, 9-18 à 9 mm, f 4 au 1/15 s 1600 Iso
-5- La chaudière qui produisait la vapeur d'eau : EM-1, 9-18 à 9 mm, f 4 au 1/20 s 1600 Iso
-6- La machinerie qui entraîne les rouleaux : EM-1, 9-18 à 9 mm, f 4 à 0,17 s 1600 Iso