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FF hybride = vrai FF ?


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27 réponses à ce sujet

#21 Jige_24

Jige_24


  • 10 968 messages

  • Genre : Homme

  • Votre pays :

  • Région : Périgord

  • Appareils : OMD-EM-1, Stylus XZ2

Posté 11 février 2018 - 10 : 26

Tout à fait d'accord avec XavierC. L'habitude veut que FF = Format 24x36, ce qui n'a pas de sens. FF ( Full Frame ) veut dire "plein format" lorsqu'on utilise toute la taille du capteur.

 

Résumons nous : désigner par Full Frame un capteur 24x36, est un abus de langage.

 

Donc pour désigner un capteur 24x36 on doit dire 24x36, pour désigner un format 4,5 x 6 cm ( sur les moyens formats Hasselblad, Phase One, etc. ) on doit dire 4,5x6, avec des hybrides 4/3 on dira 13x18, etc.

 

Pour ce qui est du fait que l’œil du photographe est beaucoup plus déterminant que la technique utilisée, je suis bien sûr, tout à fait sur la même longueur d'onde que XavierC



Bonjour invité ! Quel que soit la marque de votre appareil photo, si votre passion est la photographie, n'hésitez pas a nous rejoindre !

#22 tasmanian

tasmanian


  • 20 373 messages

  • Genre : Homme

  • Votre pays :

  • Région : Québec (Île d'Orléans)

  • Appareils : Peu importe...

Posté 11 février 2018 - 12 : 27

Ce n'est pas un abus de langage, c'est une expression anglaise qui a été introduite (à tort, j'en conviens) pour désigner les appareils ayant un capteur 24x36, le plus utilisé en argentique, et c'est devenu une référence, car les autres formats, faut avouer qu'ils ne sont pas très utilisés.

 

Mais le débat n'est pas là. C'est entré dans le langage et ça me surprendrais que ça change... :biggrin:

 

Personnellement, il y a pire, soit l'utilisation de termes anglais quand les termes français existent  :wink:



#23 Klodio

Klodio


  • 208 messages

  • Genre : Homme

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  • Région : PACA - Alpes-Maritimes (Grasse)

  • Appareils : OM-1

Posté 11 février 2018 - 15 : 16

Quelques réflexions personnelles sur le message d'ouverture du fil et certaines réponses apportées.

...

 

Un beau résumé, Xavier, qui revient à dire: Analysez vos besoins et vos goûts et apprenez à manier correctement ce que vous avez. Quand vous trouverez que certaines limites sont atteintes dans votre pratique, vous ferez les choix en conséquence.   :super:

 

:plussoie:



#24 caulre

caulre


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  • Région : 32

  • Appareils : apn

Posté 13 février 2018 - 12 : 29


Personnellement, il y a pire, soit l'utilisation de termes anglais quand les termes français existent  :wink:

 

Que je suis foutrement d'accord avec toi, tasmanian. Que ne font pas dire/écrire la mode ou le paraître, ou les deux !  Hélas !

 


  • tasmanian aime ceci

#25 tasmanian

tasmanian


  • 20 373 messages

  • Genre : Homme

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  • Région : Québec (Île d'Orléans)

  • Appareils : Peu importe...

Posté 13 février 2018 - 12 : 53

Que je suis foutrement d'accord avec toi, tasmanian. Que ne font pas dire/écrire la mode ou le paraître, ou les deux !  Hélas !

 

 

 

 

Nous ne sommes pas meilleurs que les autres au Québec, mais peut-être plus sensibilisés du fait que nous nageons dans une mer anglophone et que l'immigration vient saper petit à petit l'usage du français. Je ne suis pas un radical comme la gauche qui pense que nous devrions limiter les cours d'anglais dans les écoles, au contraire, je crois que pour protéger sa langue, le bilinguisme ou, mieux le trilinguisme est un bon moyen. Nous sommes les scandinaves d'Amérique. Il est essentiel de conserver notre langue et notre culture et, d'un autre côté, il est primordial de connaître une langue seconde (anglais) et même une troisième langue pour survivre économiquement.



#26 caulre

caulre


  • 931 messages

  • Genre : Homme

  • Votre pays :

  • Région : 32

  • Appareils : apn

Posté 15 février 2018 - 06 : 47

Je pense que l'E-M1II et le G9 ont un très bon AF suivi aussi !



#27 perix

perix


  • 1 935 messages

  • Genre : Homme

  • Votre pays :

  • Région : Sud (ex PACA)

  • Appareils : EP2 - EM5 - EM5 II

Posté 07 mars 2018 - 11 : 15


Il peut aussi y avoir des raisons irrationnelles : le plaisir de manier un "bel objet" (appréciation totalement subjective) avec lequel on se sent en phase, qui ne nous rend pas "meilleur photographe", et auquel on est prêt à "pardonner tous ses défauts", ses limitations, etc. Par exemple, sur le plan de la praticité, de la performance, etc., un Nikon D610 avec une bonne optique fera très probablement aussi bien qu'un Leica M10 avec un Summicron, entre les mains d'un même photographe (pourvu qu'il soit à l'aise avec les deux modes de visée et mise au point, reflex d'un côté, télémétrique de l'autre) ; mais cela offre des plaisirs différents.  Et je ne crois pas que tous les Leicaïstes le soient par snobisme (en tout cas, je ne pense pas l'être, en étant Leicaïste argentique).

 

:super:

 Ce n'est jamais l'appareil qui fait la photo, mais le photographe!

 

Autre sujet:

Si nombre d'entreprises utilisent un marketing douteux pour vanter leur produit, elles ne pourraient proposer un boitier FF qui n'aurait pas un capteur 24x36, ce serait de la publicité mensongère. En France ça peut couter cher au contrevenant.

 

Pour résumer, les avantages du FF sur le M4/3 sont au moins au nombre de 3 :

- Sensibilité (plus élevée sans dégradation)

- Dynamique (supporte mieux les écarts de luminosité sur une même image)

- Profondeur de Champ (plus de choix, plus facilement étroite -> isole le sujet)

Avantages qui dans certains cas peuvent se révéler des contraintes. Tout dépend de ce que l'on veut faire.

 

Dans tous les cas, les qualités des optiques sont fondamentales : aujourd’hui, les définitions des capteurs sont si grandes que le filtre AA a disparu, c'est l'optique qui limite la qualité de l'image (pas la taille du photosite) : Les boitiers M4/3 récent proposent 80 Mégapixels en Hautes Résolution, à ce niveau, les défauts optiques apparaissent nettement lorsqu'on observe une image à 100%.

 

Il faut se faire à l'idée qu'un objectif de qualité coute cher. On devrait en faire une vérité de La Palice : il nécessite par exemple un plus grand nombre de lentilles de plus grande taille, toutes les surfaces peuvent ou doivent être traitées multicouche, le positionnement des lentilles nécessite des tolérances plus étroites etc... Tout ça augmente rapidement le cout de fabrication. On trouve le même problème pour le prix d'une certaine catégorie de bateau, à chaque fois qu'on ajoute 1m de longueur, le prix double. Ce n'est pas linéaire.

 

Qu'un objectif soit qualifié de "pro" ou non ne signifie rien (c'est juste un cahier des charges interne à la marque) on trouve d'excellents objectifs non "pro". Certains objectifs "pro" ne me servent à rien. Ils sont complètement inadaptés à ma pratique et mes exigences.



#28 jeanba3000

jeanba3000


  • 1 273 messages

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  • Région : Paname

  • Appareils : Plein

Posté 07 mars 2018 - 15 : 29

Sur la question hybride vs reflex, il me semble que les gens n’ont pas forcément une perception claire de ce qui compose fondamentalement un appareil photo, à savoir :
- une chambre noire (la camera obscura)
- un objectif (fixe ou interchangeable, de focale unique ou variable) doté d’un système de mise au point (manuelle et/ou automatique)
- un capteur (argentique ou numérique)
- un système de visée (visée optique distincte claire avec loupe type galiléen, avec ou sans télémètre ; visée optique reflex c'est à dire au travers de l'objectif redressée par un miroir et un prisme sur un verre dépoli ; visée sur écran d’après image issue du capteur, que ce soit un grand écran au dos de l'appareil ou un petit écran dans un viseur façon viseur optique).
- généralement un système de mesure de la lumière pour calculer l’exposition.

Des abus de langage en photo on en a des tas, justifiés par le désir de simplifier les choses au risque d'être simplistes (il n'y a pas qu'en photo : les termes bio / organic n'ont pas plus de sens pour désigner l'agriculture non inféodée à l'agro-chimie industrielle). Historiquement le format 24x36 a même été d’abord appelé double frame par Leitz, inventeur du premier appareil 24x36 mm, car ce format faisait le double du format cinéma courant de l’époque : 24x18 mm, et le premier Olympus Pen F en 1963 a été présenté comme single frame en référence à ce format cinéma initial, puis l’appellation demi-format pour les appareils 24x18 s’est imposée par la suite.
 

Hybride en est un autre, il s'agit simplement d'appareils à visée numérique et objectifs interchangeables, mais pour ceux qui ont voulu un terme simple, un reflex semble désigner un appareil à objectifs interchangeables, les reste des appareils étant regroupés sous le terme de compacts, ce qui est déjà une vision simpliste. On voit ainsi où mène l’accumulation de ces raisonnements erronés…

 

Au demeurant, les zélotes de la visée reflex contempteurs de la visée numérique ont des arguments assez curieux quand on leur accorde un peu d'attention :


 

- certains trouvent que la visée numérique les coupe de la réalité, mais c’est le même argument que les amateurs de la visée claire directe opposent justement à la visée reflex, car la visée reflex, c’est une visée sur un dépoli, une représentation 2D déjà distanciée de la scène et donc une interprétation de la réalité, avec une profondeur de champ et une luminance qui ne sont pas non plus celles que l’on pourra observer sur l’image finale tirée.

 

- certains prétendent que la visée reflex permet de voir ce que l’on photographie tel que l’appareil le voit, contrairement aux viseurs clairs jugés moins précis et souffrant de parallaxe, mais tous les appareils reflex n’ont pas un cadrage couvrant 100% de ce que voit le capteur, le relevage du miroir le temps de la capture du cliché fait que fondamentalement on ne voit pas l’instant que l’on a saisi, tandis qu’avec la visée numérique, on va un pas plus loin en voyant directement ce que le capteur voit et enregistre pendant qu’il l’enregistre, même si les écrans ne sont pas calibrés et manquent de définition.

 

Dans le cinéma, quasiment personne travaille en visée optique, tout le monde a compris qu’un écran déporté pour le réalisateur est bien plus efficace en donnant plus d’aisance aux opérateurs…

Après, comme nombre d’intervenants l’ont écrit : si on ne ressent pas d’effet wahou face à une photo, outre qu’il faudrait préciser ce terme, plutôt que du matériel, la cause est probablement à chercher du côté d’une part de l’auteur, et d’autre part, du spectateur.

Michael Kenna utilise aussi bien du matériel pro Hasselblad à quelques milliers d’euros, et des Holga en plastique à une poignée d’euros, il ne fait pas les mêmes images avec ces deux matériels, mais il en fait de bonnes et c'est l'essentiel…