A l'ère de l'argentique 24x36, la focale standard en macro était le 50 mm (55 mm chez Nikon, 60 mm chez Leica), même s'il existait aussi des 100 mm macro hors de prix, et (de mémoire) un 200 mm macro chez Nikon seulement. Bien sûr, on peut trouver ça un peu court pour les bestioles farouches en milieu naturel. Mais les focales plus longues imposent un temps de pose plus court, donc plus de lumière. Et la lumière, ce n'est pas vraiment ce qu'on a en trop en macro.
Pour être honnête, les longues focales macro étaient rares car elles imposaient une bague hélicoïdale proportionnelle à la focale (pour atteindre le rapport 1:1 avec un 100 mm, il aurait fallu un hélicoïde de 100 mm, techniquement complexe à réaliser). Entre les conversions de focales entre 24x36 et 4/3, et les progrès des formules optiques à mise au point interne, ce n'est plus le cas maintenant.
Attention, le 35 mm 4/3 ne se monte sur les µ4/3 que par l'intermédiaire d'une bague (MMF-1, -2 ou -3). Et à part sans doute sur l'E-M1, l'autofocus est poussif voire carrément inutilisable. Personnellement, cet objectif rame tellement sur mon E-M10 que je ne l'utilise qu'en MF en macro. Ce n'est pas trop gênant aux courtes distances, la mise au point se faisant en avançant ou en reculant l'appareil.
Depuis la sortie du 30 mm µ4/3 il y a quelques mois, je me tâte pour y passer : plus compact que le 35mm avec bague, rapport 1.25:1 natif et vrai AF avec les OM-D. Mais 300€ quand même, alors que je ne tirerais guère plus d'une grosse centaine d'€ de mon 35mm, aux qualités optiques comparables.