Attention, je ne dis pas que c'est une mauvaise façon de faire, c'est indéniablement pratique.
Seulement, lorsqu'on veux avoir la main sur l'ouverture et la vitesse c'est qu'on ne le fait pas les choses au hasard. On laisse l'APN calculer la sensibilité pour avoir la bonne expo, mais même si on a une bonne expérience des meilleurs paramètres à utiliser, dans le feu de l'action, on ne pense pas toujours à surveiller tout. Pour moi, il est prudent d'encadrer la sensibilité dans certaines limites, pour éviter trop de bruit, ou la modifier soi-même (du coup on oublie pas) pour conserver la maîtrise de la qualité de l'image.
En M4/3 le bruit monte rapidement avec : la durée d'expo et d'utilisation, la chaleur et la monté en sensibilité. Il me semble donc justifié de surveiller tout ça, et ça fait beaucoup. Je ne sort donc de l’intervalle 200-800 qu'avec précaution. Cet intervalle est très faible comparé à celui offert par la vitesse. Je préfère donc choisir l'ouverture pour définir la PdC ou une certaines qualités d'image, et aussi choisir une sensibilité pour la qualité d'image, et laisser l'APN calculer la vitesse. Le choix de sensibilité étant réduit, je n'en change que dans les cas extrêmes.
Je ne pense pas qu'un appareil puisse "prendre une bonne décision", c'est le photographe et lui seul qui est apte à juger si les paramètres utilisés vont donner l'image qu'il veut.
Partant de ce principe, j'utilise généralement le mode A, dans certains domaines on est amené à utiliser essentiellement le mode S. L'utilisation des modes M et P est parfois intéressante, mais plus rare. Je n'ai pas exploré tous les domaines de la photographie, mais suffisamment pour pouvoir faire des généralités, à ce niveau.
Il va de soit qu'un photographe qui reste dans un même domaine avec des conditions toujours similaires va peut être utiliser en permanence un mode peu habituel. Dans ce cas, d'ailleurs il a tout intérêt à attribuer "Monréglage x" à une touche paramétrable.